Covid : Cessons d’infantiliser les citoyens
Depuis ce mois d’août 2020, suivant les données officielles du Ministère de la santé et solidarité, il est rapporté par les médias que les cas de contamination augmenteraient de nouveau en particulier chez les jeunes. Pour autant le nombre des cas graves nécessitant la réanimation ne progresserait pas en proportion.
Immunité naturelle
Mais le constat qui importe consiste à reconnaître que les personnes contaminées résistent bien à l’infection. Les services de santé maîtrisent mieux les traitements ; ce n’est heureusement pas une hécatombe et surtout ces personnes s’immunisent. Nous entendons dire toutefois que cette immunité acquise naturellement ne serait pas absolue ni très durable et de plus que le virus risquant de muter, la protection serait donc relative.
Doute quant aux vaccins des laboratoires
Nous pourrions en dire autant d’un hypothétique futur vaccin fabriqué en laboratoire. Sera –t-il adapté et générera-t-il une protection durable et ne présentera-t-il pas plus de danger que le virus circulant ? Car de même les personnes vaccinées contre la grippe en fin d’année 2019 se sont trouvées non protégées contre un virus nouveau. Compte tenu du caractère non catastrophique des symptômes et vu que la gravité de la pathologie n’est pas due au virus incriminé, le développement d’une immunité collective progresse malgré tout certes doucement. Il sera aberrant et probablement dangereux de vacciner des gens déjà immunisés.
Liberté de soins
Comme le MEI exige la liberté vaccinale, c’est et ce sera toujours son exigence -si un vaccin est fabriqué contre le Covid 19 – d’exiger la liberté de soin.
Liberté responsabilité quant au masque
Autant les masques seraient de rigueur dans les lieux où les risques sont aggravés c’est-à-dire les milieux hospitaliers ou cliniques dentaires… ou encore dans les transports en commun lorsqu’ils sont bondés et où la promiscuité ne peut pas se gérer. Dans la vie ordinaire sans concentration humaine excessive et inévitable, le port du masque nous semble de plus en plus disproportionné et intolérable surtout dans la période chaude. La responsabilité doit être laissée à chacun de compenser son insécurité par un port de masque si la promiscuité lui pose problème.
Garder les forces de police pour les tâches essentielles
Que des gendarmes soient affectés à dresser des procès sur le port de masque nous paraît dérisoire et belligène inutilement, d’autant que les amendes sont injustes entre quelqu’un qui dispose de moins de 1000€ par mois et celui qui dispose de 5000€ ou plus, puisque le montant de l’amende est le même ; d’autres sujets de sécurité plus impératifs doivent leur être confiés. La police est déjà surchargée de travail. Par exemple les Maires ont besoin de soutien et protection dans leur fonction et la chasse à l’homme non masqué est ridicule et génératrice de colère bien naturelle.
Comorbidités plus graves que le Covid 19
Face à toutes ces interrogations et décisions aléatoires, le MEI considère que les défenses immunitaires innées suffisent présentement à protéger les personnes qui n’ont pas des comorbidités. Rappelons que le corps médical constate que ce sont les comorbidités qui sont principalement responsables de la gravité des infections et malheureusement de décès. Et c’est au corps médical local en face de chaque cas de déterminer les soins à donner.
Les hôpitaux ne risquant pas d’être surchargés (malgré les réductions de moyens imposées depuis des décennies par ceux qui gouvernent), les mesures de précaution sans le recours au masque généralisé suffisent pour éviter les contagions.
Cesser d’infantiliser et réprimer inutilement les citoyens
Ce n’est pas parce qu’une minorité peut se comporter de manière risquée qu’il faut prendre l’ensemble de la population pour des demeurés.