Quelle surface declarer dans son assurance habitation ?

L’assurance habitation est un contrat auquel une personne souscrit auprès d’un prestataire de services d’assurance en vue de protéger sa maison contre divers dommages. Dans la conception de ce contrat, plusieurs variables sont prises en compte. Au nombre de celles-ci, figurent les espaces que l’assurance doit couvrir. À ce propos, aimeriez-vous savoir quelles sont les surfaces de votre logement à déclarer dans votre assurance ? Découvrez-le à travers la lecture de ce document.

La surface logeable

Obligatoire pour les locataires, l’assurance habitation reste facultative pour les propriétaires occupant leur propre logement. Cependant, il est toujours judicieux d’anticiper les risques et de se protéger contre ceux-ci. Dans ce cadre, l’assurance maison avec la maif permet de sécuriser votre logement. Ainsi, vous pourrez facilement faire face aux dépenses qui pourraient découler d’un éventuel sinistre. Dans le contrat, la procédure standard consiste à déclarer l’ensemble des surfaces susceptibles d’être habitées.

La surface habitable est une notion qui relève du domaine du droit immobilier. Selon le code de la construction et de l’habitation, elle représente la surface du plancher, c’est-à-dire l’espace que l’on peut directement aménager. Cette surface ne prend pas en compte les espaces occupés par les infrastructures que sont les murs, les escaliers, les portes, les cloisons, etc. De plus, elle n’inclut pas compte des garages, les vérandas et terrasses, les balcons, les caves et d’autres espaces non aménagés.

La surface habitable est donc celle qui est la plus incluse dans les contrats d’assurance habitation en raison de plusieurs facteurs. D’abord, il s’agit de l’espace le plus utilisé par les personnes qui occupent la maison. Ensuite, la majorité des biens mobiliers ou de valeur de l’habitation est répartie dans les pièces qui définissent cet espace. En considérant tout ceci, le mieux est de privilégier cette superficie dans le contrat puisqu’en cas de dommage, elle sera la plus touchée.

Les pièces sensibles de l’habitation

Il est vrai que la surface habitable occupe une place prioritaire dans la définition des modalités d’une assurance habitation. Cependant, pour certaines maisons, il peut arriver que les pièces qui la composent soient plus ou moins nombreuses. Dans cette situation, les cotisations de l’assurance augmenteront de façon proportionnelle. Face à cela, il devient impératif de procéder à une sélection selon l’importance de chaque pièce.

Le classement s’opère dans l’ordre allant des pièces comportant plus de biens mobiliers. Il s’agit en premier lieu des espaces de vie tels que le salon, les chambres à coucher, la salle à manger, etc. Par la suite, viennent la cuisine, les toilettes, les pièces de bain, le sous-sol, les garages, les caves, entre autres. À l’extérieur, vous pourrez aussi inclure les terrasses, les locaux communs, les cabines aménagées ou non, etc.

Autres surfaces conformes au règlement

Hormis tout les espaces citées précédemment, vous pouvez considérer d’autres superficies réglementaires. Certaines sont plus profitables aux propriétaires ou acquéreurs de lots. D’autres, par contre, sont plutôt considérées comme faisant partie du domaine de l’architecture, des travaux publics et de la fixation des impôts.

Parmi ces surfaces, il y a, premièrement, la surface Carrez. Il s’agit d’une superficie privative dont la réglementation est régie par la loi Carrez. Elle regroupe généralement les espaces non aménagés comme les combles, remises, greniers, vérandas, etc. Le calcul de cette surface ne diffère pas trop de celui de la surface habitable.

Par ailleurs, il existe également la surface de SHON qui prend en compte l’espace de plancher, les conduits de cheminées, les cloisons. Toujours à ce niveau, vous pourrez inclure les réserves et sous-sols susceptibles d’être aménagés.